Le steel pan est né à Trinidad, l'île de 5 130 km2, située le plus au Sud de l'arc antillais, au nord du Vénézuela.
Un petit retour sur l'histoire ...
En 1783, Charles III, roi d'Espagne, autorise les Catholiques à s'installer à Trinidad et les colons français vont y développer l'économie sucrière. Puis les Britanniques colonisent l'île à partir de 1797 jusqu'à 1962, date de son indépendance. Entre temps, la libération des esclaves a conduit les Britanniques à faire venir d'Inde près de 150 000 travailleurs pour remplacer les esclaves, dès 1845 et ce jusqu'à 1917. En 1976, le pays devient une république au sein du Commonwealth et connaît un essor économique grâce au pétrole dans les années 90.
De tous ce mouvements de populations va naître entre autres un des éléments de la culture trinidadienne, le steel pan. Comme on interdisait aux Trinidadiens l'usage des tambours à peau, ils se sont tournés vers le "tambou-bambou", instrument fabriqué avec de longues tiges de "bambou" qu'ils frappaient sur le sol pour faire de la musique durant le Carnaval. Ces orchestres ainsi formés, se sont enrichis de différents objets métalliques en guise de percussions.
Peu à peu, après la deuxième guerre mondiale en 1945, après une grande résistance face aux autorités qui ne cessaient de réprimer les joueurs de pan, les steel pans ont fini par remplacer les tambou-bambou et se sont imposés. Ils sont devenus l'un des instruments de musique, inventés au 20è siècle.
Trinidad était dans les années 30, un grand pays producteur de pétrole et des milliers de bidons de pétrole vides jonchaient les décharges. Les Trinidadiens ont vite fait de récupérer ces barriques pour les transformer en instruments de musique. Et le steel pan a commencé à se propager un peu partout depuis les hauteurs de Laventille, berceau de cette musique originale, à l'ouest de Trinidad.
Le développement des steelbands à Trinidad
Il est lié à la période de l'esclavage, à la colonisation et à l'indépendance en 1962, période pendant laquelle le "People's National Movement", le parti fondateur de la nouvelle République, emmené par l'historien Eric Williams, s'appuiera sur les steelbands pour faire valoir l'originalité culturelle et identitaire d'un pays éclaté en deux iles très différentes, Trinidad et Tobago, distante de 32 km.
Le steeldrum est devenu le symbole fondateur de l'unité culturelle trinidadienne autour de laquelle les autorités politiques ont cherché à rassembler les communautés noires, indiennes, chinoises et occidentales. Le steeldrum est devenu l'emblème national de Trinidad.
Le cinéma américain inspira de nombreux noms de steelband comme "Desperadoes" par exemple.
Sources Wikipedia, Lameca
The steel pan
was born in Trinidad, the island of 5 130 km2, situated most southerly of the West Indian bow, near Venezuela.
A small return on the history
...
In 1783, Charles III, king of Spain, authorizes
the Catholics to settle down to Trinidad and the French colons are going to develop the sugar economy there. Then the British colonize the island from 1797 until 1962, date of
its independence. Meanwhile, the liberation of the slaves led the British to import, from India 150 000 workers to replace the slaves, from 1845 until 1917. In 1976, the country becomes a
republic within the Commonwealth and knows an economic boom thanks to the oil in the 90s.
From all those movements of populations,
one of the elements of the trinidadian culture, is going to appear : the steel pan. As the use of drums with skin was forbidden in Trinidad, they turned to the "tamboo-bamboo", the instrument
made with long stalks of "bamboo" which they struck on the ground to make some music during the Carnival. These orchestras so formed, grew rich of various metallic objects by way of
percussions.
Progressively, after the World War II in 1945, after the big resistance in
front of authorities which did not stop repressing the players of pans, steel pans eventually replaced tambou-bamboo and stood out. They became one of the musical instruments, invented in
the 20th century.
Trinidad was, in the 30s, a big oil-producing country and thousands of
empty cans of oil sprinkled the discharges. The Trinidadians fast made get back these barrels to transform them into musical instruments. And the steel piece began to propagate almost everywhere
since the heights of Lavantille, cradle of this original music, on the West Trinidad.
The development of steelbands to Trinidad
It is bound to the period of the slavery, to colonization and to the
independence in 1962, period during which the "People National Movement", the founding party of the new Republic, taken by the historian Eric Williams, will lean on steelbands to assert the
cultural and identity originality of a country burst into two very different islands, Trinidad and Tobago, distant from 32 km.
The steeldrum became the founding symbol of the
Trinidadian cultural unity around which the political authorities tried to gather the black, Indian, Chinese and western communities. The steeldrum became the national emblem of
Trinidad.
The American cinema inspired numerous names of
steelband as "Desperadoes" for example.